Coûts de production en élevage caprin : quels résultats en fonction du système alimentaire ?

 

 

Répartition des systèmes étudiés

 

L’échantillon se compose de 160 exploitations, réparties dans 4 bassins de production principaux :

 

• la région Centre (19 élevages)

• la zone ouest qui comprend des exploitations de Bretagne, Pays de la Loire et Poitou-Charentes (88 élevages)

• la zone Sud-est qui regroupe des exploitations des régions PACA et Rhône-Alpes-Auvergne ainsi que de l’ancienne région Languedoc-Roussillon (21 élevages)
• la zone Sud-Ouest qui comprend des exploitations des anciennes régions Midi-Pyrénées, Limousin et Aquitaine (32 élevages).

Figure 1 : Répartition des différents systèmes d'alimentation au sein de l'échantillon

7 systèmes d’alimentation différents étaient présents dans l’échantillon analysé (voir l’Observatoire de l’alimentation des chèvres laitières françaises, Idele 2016[1] pour plus de précisions sur les systèmes d’alimentation). La répartition des systèmes est visible sur le schéma ci-contre   [1] Observatoire de l’alimentation des chèvres laitières françaises, N.Bossis et J. Jost (Idele), septembre 2016

 

Coûts de production des ateliers en fonction des systèmes d’alimentation

 

 Figure 2 : Coût de production et coût du système d’alimentation selon les systèmes alimentaires

 

Les systèmes avec ensilage de maïs sont des élevages avec de bonnes performances par chèvre pour lesquels les coûts d’alimentation sont très maîtrisés. Cumulé à une forte productivité du travail, ils obtiennent la meilleure rémunération par UMO.

Les systèmes « pâturage » obtiennent une production de lait par chèvre plus basse que celle des autres systèmes mais les économies au niveau des achats d’aliments permettent un coût du système d’alimentation maîtrisé.

Les systèmes à base de ration sèche à concentrés sont souvent des élevages avec peu de foncier, chez lesquels une grande partie de l’alimentation est achetée. La très forte productivité par chèvre de ces systèmes ne suffit pas à compenser d’importants achats d’aliment et le coût du système d’alimentation est le plus élevé des sept systèmes. En revanche, ils ont la plus forte productivité du travail.