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Résultats des élevages ovins laitiers, Occitanie - Repères techniques et économiques 2022

Publié le par Jean-Claude Mathieu (EDE Tarn (81)), Gilles Noubel (Unotec), Sarine Merley (Unotec), Nathalie Rivemale (C.A. Lozère (48)), Jean-Christophe Vidal (C.A. Aveyron (12)), Catherine de Boissieu (Institut de l'Elevage), Emmanuel Morin (Institut de l'Elevage), Benoît Delmas (C.A. Aveyron (12)), Dominique Delmas (C.A. Aveyron (12)), Vincent Vaysset (Unotec), Olivier Patout (AVEM), Benoit Nougadere (Confédération Roquefort), Alice Panissié (Unotec), Thierry Tourignan (Unotec - AVEM)
Cette synthèse présente les résultats techniques et économiques des exploitations ovines laitières suivies au cours de la campagne 2022 au titre du dispositif INOSYS Réseaux d’élevage, du collectif BioRéférences et du projet RESPOL.

Sur les deux dernières campagnes, les élevages suivis enregistrent une progression du produit ovin par brebis présente : + 7% en conventionnel et + 5% en bio. Outre le prix du lait qui a augmenté de +2% en moyenne, les éleveurs ont profité de la bonne tenue du cours des agneaux qui explique un net accroissement du produit viande : +23 et +26%. Mais dans un contexte de forte hausse du prix des matières premières, tout particulièrement des aliments et des engrais, le montant des charges opérationnelles ovines par brebis présente augmente également, plus vite en production conventionnelle (+12%) que pour les élevages AB (+4%) qui ont réussi à mieux maitriser l’évolution de leurs charges d’alimentation directe. Au final, la marge brute par brebis progresse tout de même de +4% en moyenne pour l’ensemble des élevages.

Concernant les résultats d’exploitation, pour les élevages en production conventionnelle, l’évolution du produit brut (+6%) permet de compenser l’augmentation des charges hors amortissements et frais financiers (+9%) ; le revenu disponible est stable, autour de 31 700 par UMO exploitant. Ce n’est en revanche pas le cas pour les élevages bio qui enregistrent une baisse de leur revenu disponible qui se situe autour de 36 500 € par UMO exploitant (-11%).