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Le colostrum, aliment santé du chevreau

Limiter les antibiotiques ? Je mise sur la prévention

Publié le par Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage), Nicolas Ehrhardt (OMACAP)
Chez le nouveau-né, la prise colostrale est essentielle. le colostrum apporte l'énergie et des anticorps d'origine maternelle qui vont permettre au chevreau de mieux se défendre face aux infections. Une infographie synthétise quelques éléments clés pour un bon transfert d'immunité.

           

Comme le montrent des enquêtes conduites en élevage, la prise colostrale est des premières préoccupations des éleveurs caprins à l'issue de la mise bas.

           

L'infographie ci-jointe récapitule quelques points clés : précocité (un apport dans les 6 premières heures suivant la naissance), qualité (une valeur supérieure à 24% BRIX) et quantité (10 % du poids vif) sont les maîtres mots pour essayer d'améliorer le transfert des anticorps au chevreau.

 

La qualité de la prise colostrale s'anticipe : la santé et le bon état corporel de la chèvre vont contribuer à une meilleure vigueur du chevreau ou de la chevrette et à une tétée de qualité.

             

Selon la vigueur du chevreau et son appétit, selon les contraintes sanitaires de l’élevage (CAEV, mycoplasmoses), se posent également différentes questions sur la nature du colostrum à apporter (traitement thermique ou non, apports de colostrum d'origine bovine ou encore substituts) et sur ses modalités d'administration (tétée, biberon, sondage...).

        

Dans tous les cas, ces premiers gestes nécessitent une attention toute particulière.

 

Pour en savoir plus :