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Compte rendu annuel sur l’insémination artificielle ovine - Campagne 2019

Publié le par Valérie Loywyck (Institut de l'Elevage), Gilles Lagriffoul (Institut de l'Elevage)
Une activité qui baisse de 3 % en 2019. 768 637 IA ovines ont été mises en place en 2019 soit près de 25 000 de moins que l’année précédente. Cela place la France bien au-dessus des autres pays d’élevage ovin européen en matière de pratique de l’IA ovine. Si la baisse est sensible pour les 2 filières, c’est le secteur laitier qui en explique les ¾.

Même si on note un étalement de l’activité, l’insémination ovine reste très saisonnée de mars/avril à aout/septembre avec près de 90 % de l’activité. Sur le plan géographique, l’IA est concentrée notamment dans les départements des bassins laitiers ou du centre ouest de la France.

L’IA ovine concerne 21 races dont 9 races à plus de 10 000 IA en 2019. A elle seule, la race Lacaune représente la moitié des IA ovines françaises.

Au total 2446 béliers ont été utilisés en 2019 avec des niveaux de production de semence très variables entre races allant de 59 à 466 doses en moyenne par mâle.

En moyenne, la fertilité à l’IA est intéressante (entre 58 et 64% pour les IA en adultes) mais cette moyenne cache une grande disparité entre races et systèmes d’élevage.