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RéVABio : la synthèse des focus groupes

Publié le par Soizick Rouger (ITAB), Antoine Roinsard (ITAB), Rosalie Planteau du Maroussem (ITAB)
Dans le cadre du projet Casdar RéVABio, 4 focus groups ont été organisés fin 2022 - début 2023. Ce diaporama présente les principales idées échangées et les pistes d'action collective potentielles à 3 niveaux : élevages, aval de la filière et pouvoirs publics.

4 focus groups ont été organisés dans le cadre de RéVABio, avec l'objectif de formaliser des leviers d'action collective. Ils se sont tenus à Parthenay (79), St Michel de Chaillol (05), Bonne font (43) et Vesdun (18), et ont mobilisé 36 participants extérieurs au projet, pour moitié des éleveurs et pour moitié des opérateurs, techniciens ou conseillers.

A l'échelle des élevages, une meilleure maîtrise de la conduite de l'herbe permettrait d'optimiser les coûts de production et favoriser la résilience des systèmes face aux aléas. Dans les bassins herbagers, le recours à des races moins saisonnées permettrait de faciliter l'étalement de la production. Les circuits courts sont à encourager, de façon complémentaire aux circuits longs, face aux difficultés rencontrées par ces derniers.

A l'échelle de l'aval de la filière, la question du prix payé aux producteurs est prédominante, dans un contexte peu favorable au bio, toutes filières confondues. Si cette question n'est pas facile à traiter, elle doit toutefois rester prioritaire pour permettre le maintien et le développement de l'élevage ovin allaitant bio. Le développement de la double labélisation (bio et SIQO conventionnel) est une piste intéressante, sous réserve de clarifier les conditions de déclassement, de même que la commercialisation en RHD et la congélation, notamment pour les cantines. L'amélioration de la communication interne à la filière, particulièrement vers et depuis les bouchers, est également jugée comme prioritaire.

A l'échelle des pouvoirs publics, la production de références, comme les indicateurs "coûts de production", est vue comme un levier favorable à la structuration de la filière. La consommation vers les consommateurs est également jugée prioritaire, pour expliquer les plus-values de la bio et leur lien avec le niveau des prix. Une meilleure gestion des grands prédateurs est une condition incontournable pour la pérennité de l'élevage ovin allaitant, bio comme conventionnel.

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