Cette biennale s'est déroulée du 10 au 14 juin 2024 dans les Pyrénées Atlantiques (PA). Cet événement, conjointement organisé par Chambres d'agriculture France et l’Institut de l’Elevage, a rassemblé plus de 73 participants.

Pendant toute la semaine, les stagiaires ont mené une réflexion en groupe pour proposer « le site d’élevage complet de demain ».

Les élevages laitiers imaginés durant ces ateliers étaient différents, allant de 50 à 140 vaches, en production standard ou bio, avec transformation et vente directe ou en collecte classique. Le séchage en grange a aussi été envisagé.

Les trois projets sont représentatifs des situations actuelles : naissage et naisseur engraisseur. A noter, qu'un groupe a envisagé une vente directe.

Collecte totale ou transformation et vente directe, les élevages envisagés sont à l'image de la production laitière caprine

Quel que soit l'élevage de demain imaginé par les 10 groupes, les défis actuels du bâtiment d'élevage ont été bien pris en compte. Pour faire face au réchauffement climatique, les bâtiments sont largement ouverts. La production d'énergie renouvelable photovoltaïque pour l'autoconsommation ou la revente est systématiquement présente. La récupération des eaux pluviales est aussi envisagée. Le maintien de la biodiversité par la présence de haies a été aussi prise en compte avec la production de bois plaquette qui peut par exemple être valorisé dans un séchage en grange.

Conférence présidée par le CNIEL. Avec les interventions de Jacques Charlery du GIE Elevages de Bretagne et Bertrand Fagoo - IDELE

Avec les interventions de Bertrand Fagoo – IDELE

et Pierrick Eouzan – Chambre d’Agriculture Bretagne

Une étude menée dans le centre et l'est de la Pologne a montré que les bâtiments des exploitations pratiquant l'élevage de volailles ou de porcs accueillaient certaines espèces devenues rares ou même éteintes dans les environs.

101 exploitations agricoles ont sélectionnées. La diversité et le nombre de couples de certaines espèces d’oiseaux étaient assez élevés, les valeurs étant généralement supérieures à celles obtenues dans les villages voisins de superficie similaire. Une hypothèse avancée pour expliquer ce résultat est que la présence de clôtures entourant les bâtiments limiteraient le risque de prédation par les chats, les chiens et les mammifères sauvages, en particulier pour les espèces nichant au sol. Les arbustes et arbres augmentent la richesse spécifique et le nombre de couples de certains passereaux. Or, en Pologne, la construction de bâtiments agricoles est soumise à une autorisation administrative qui impose aux demandeurs de planter des arbres et des arbustes.

Ce document de 4 pages réalisé par la Chambre d’Agriculture de Lozère dans le cadre des actions ADEVBOIS détaille les possibilité d'utilisation du bois dans la réalisation d'un bâtiment d'élevage, de la charpente au bardage. Les différentes essences locales sont comparées selon leur durabilité.

Ce document de 10 pages réalsiée par la Chambre d'Agriculture d'Occitannie a pour objectif de renseigner et conseiller sur les modalités de récupération et d’utilisation des eaux pluviales.

Les agriculteurs en général et les éleveurs en particulier disposent de surfaces de toiture importantes.

La récupération des eaux pluviales est une alternative au recours à des eaux de réseau. Les besoins en élevage sont importants et des usages ne nécessitent pas l'utilisation d'eau potable existent.

-> Formation "Des bâtiments bien ventilés en toute saison"

-> Concevoir des bâtiments d'élevage bovin lait du 09 au 11 octobre 2024 (Chambre d'agriculture des Côtes- d'Armor - 22190 PLERIN)