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Pâturage des couverts végétaux, un levier de l'autonomie protéique
Coup de projecteur CAP PROTEINES: couverts végétaux, pâturage et autonomie protéique
Publié le
par
Carole Jousseins (Institut de l'Elevage)
Autonomie protéique, résilience et compétitivité des élevages de ruminants, voilà les ambitions du programme Cap Protéines. Parmi les solutions mises en lumière pour accroitre l'autonomie en protéine, on retrouve le pâturage des intercultures céréalières et la complémentarité cultures et ovins (intra comme inter exploitation).
Dans le cadre du projet Cap Protéines, des éleveurs et des agriculteurs ont partagé leurs pratiques pour gagner en autonomie protéique.
Patrick Forget et son épouse élèvent une troupe ovine de 500 brebis sur une ferme céréalière bio de Charente-Maritime. Une opportunité pour consommer les couverts et pour valoriser les luzernes. Les brebis consomment les couverts végétaux des 130 hectares de l’exploitation et des 350 ha d’un Gaec voisin. « Il n’y pas de broyeur à mettre derrière et pas de mauvaises graines », apprécie l’agriculteur. Les brebis consomment aussi de la fèverole et du trèfle qui pousse sous couvert de céréales.
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