BGIAP 2018 Bilan Génétique de l’Insémination en races bovines laitières
Résultats de l’année 2018
Le Bilan génétique des Inséminations Animales (BGIAP) traduit le niveau génétique des taureaux utilisés, en tenant compte du nombre d’IA premières réalisées par chacun d’eux. Ainsi les taureaux ayant effectué des milliers d’IA ont-ils dans ce bilan plus de poids que ceux qui n’ont inséminé que quelques dizaines de vaches.
Le BGIAP est calculé pour les caractères de production, morphologiques et fonctionnels, indexés en avril 2019, à partir des IAP réalisées en 2018 et sur les 10 années précédentes. Il se base sur les inséminations enregistrées dans le système national d’informations génétiques (SNIG).
Plus de lait pour les trois grandes races laitières
On sent que les choix se portent vers des taureaux un peu plus laitiers, notamment en Normande, Montbéliarde et Prim’Holstein, races pour lesquelles le BGIAP ne montrait pas de différence de niveau laitier pour les taureaux ayant inséminé les troupeaux entre 2007 et 2013.
Mais les choix se tournent aussi vers des taureaux favorables pour les taux, surtout en Prim'Holstein, Normande et Brune, mais aussi en Abondance et Pie Rouge pour le TB.
Des progrès toujours marqués en morphologie
Les taureaux utilisés en insémination promettent des progrès pour les caractères liés à la santé de la mamelle (cellulles, mammites) dans la plupart des races, surtout en pie-rouge et en prim'holstein. C'est moins net pour les aptitudes de reproduction, sauf en à nouveau pour les pie-rouge et les prim'holstein, où des progrès sensibles sont attendus pour les troupeaux à venir.
Dans toutes les races, les choix des éleveurs à partir des offres se portent vers des taureaux avec des profils morphologiques très séduisants (sauf en valeur bouchère pour les races qui l’évaluent), et c’est vraiment accentué depuis la génomique en race Prim’Holstein.