
Penser la transition agroécologique comme une transition psychosociale : exemple d'éleveurs d'Occitanie
Thèse de Camille Berrier

Les résultats montrent que la complexité de l’activité d’élevage implique une analyse prenant en considération les dimensions psychosociales du réel de l’activité. Les dynamiques d’engagement se construisent à la croisée de processus d’intersignification, à la fois individuels et collectifs. Ce concept traduit la manière dont l’éleveur (ou collectif d’éleveurs) articule différentes dimensions de son existence (professionnelle, sociale, familiale ou personnelle) pour donner du sens à son activité, favorisant à la fois le développement de soi et celui du métier.
Dans la continuité de ce travail, l’étude vise à approfondir le processus d’intersignification collective, c’est-à-dire la co-construction de sens entre pairs à travers le dialogue, l’analyse partagée et la confrontation des expériences. L’objectif est d’en dégager des préconisations susceptibles de renforcer les dispositifs d’accompagnement d’acteurs impliqués dans la transition agroécologique, afin de leur permettre de co-construire collectivement et individuellement le sens qu’ils souhaitent donner à cette transition.
En savoir plus : Télécharger la thèse
Contact : Camille Berrier (INRAE)
