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[Replay] Convergence entre écologie et bien-être des travailleurs : une enquête auprès de six agriculteurs adhérents d'Afocg

#Pause travail 15

Publié le par Mathilde Leriche (interafog), Camille Curri (Inter AFOGG)
Les résultats du projet présenté explorent les convergences possibles entre bien-être des agriculteurs et l'écologie sur les fermes. Les tendances et les questionnements issus de six témoignages invitent à découvrir les premières observations, sans promesse de solutions ou de modèle unique. C’est un moment pour saisir la complexité de ces enjeux et les arbitrages auxquels les agriculteurs font face, dans une démarche de projet portée par des valeurs et qui s’inscrit dans une réalité pleine de défis. Le projet Bien-être et Ecologie (BEE), mené par l’InterAFOCG, a été cofinancé par le ministère de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt ainsi que par l'Agence Nationale d'Amélioration des Conditions de travail (Anact).

A retenir

Des formations dans le domaine du bien-être au travail et de l'écologie sont régulièrement organisées dans les Afocg mais les deux thèmes sont rarement reliés. Que se passe-t-il à leur intersection ? L'Interafocg a réalisé l'étude BEE afin de produire des ressources pour inciter les formateurs à croiser les deux dimensions.

Le projet BEE a consité à explorer des expériences de terrain qui contribuent à faire évoluer favorablement le bien-être au travail et l'écologie sur les fermes. A quelles visions répondent-elles ? quels sont les arbitrages menés ? Sur quelles ressources et quelles compétences se fondent-elles ?

Le projet était ancré en région Nouvelle-Aquitaine et 6 entretiens qualitatifs approfondis (1/2 j sur site) ont été conduits chez des agriculteurs ayant  déjà mis en place des pratiques agroécologiques comme :

  • l'agriculture biologique,
  • la gestion de l'eau (création de mares ou d'impluvium),
  • la gestion des sols (implantation de couverts végétaux, traction animale...),
  • des plantations (haies, arbres fruitiers, ...).

Une seule agricultrice a souhaité participer au projet mais aucun éleveur n'a répondu présent.

Les agriculteurs interrogés disent que leurs projets de vie et professionnel sont largement imbriqués. Les liens à la famille, le cadre et le style de vie sont mis en avant. Ils limitent le recours à la mécanisation au moment de l'installation et s'équipent, afin de soulager le corps, dès qu'ils atteignent une taille d'exploitation suffisante. Ils se sont installés dans des fermes individuelles, éloignées des dynamiques collectives. Cependant, certains évoquent le salariat, l'association ou l'entraide pour rompre l'isolement et ne plus travailler seuls. Des tensions se font jour en raison de tâches répétitives, de la pénibilité du travail et d'une rentabilité économique plutôt faible qui pose la question de la pérennité de ces structures.

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Pour aller plus loin :

Contacts : Mathilde Leriche et Camille Curri (InterAfocg)