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La coopération et la confiance

Publié le par Michaël Bleybrunner (MSA d'Armorique), Rachèle Leborgne (MSA d'Armorique), Dominique Mainguy (Dessinateur/Illustrateur), François Cerminaro (Coloriste), Sophie Chauvat (Institut de l'Elevage), Emmanuel Béguin (Institut de l'Elevage)
L'un des pièges pour un employeur est de penser que parce qu'il est le patron, il doit donner des ordres directifs à ses salariés. C'est en partie vrai bien sûr, mais l'approche doit être plus subtile et consiste en réalité à prendre en compte les retours de ses salariés sur les difficultés rencontrées pour réadapter les objectifs ou la façon de faire, d'où le terme de coopération.

 

Ainsi, l'employeur devra donner l'objectif mais devra aussi aider à y parvenir.

Par exemple, si une tâche demande un travail pénible et que le salarié pense qu'en louant tel outil, cela faciliterait beaucoup les choses, l'employeur en donnant son aval à la location peut être coopératif tout en restant sur les mêmes objectifs. Le climat professionnel s'en trouve fortement amélioré car désormais les personnes savent qu'elles peuvent compter l'une sur l'autre. Cet état de pensée favorisera fortement les relations entre employeur et salarié par la suite, les uns et les autres étant aidants l'un envers l'autre.

Témoignage de Bertrand C., chef d'une exploitation bovin lait, ovin viande et cultures de 280 ha SAU

   

Au moment de recruter la salariée en 2009, il y avait un manque de cohésion dans l'équipe. J'ai organisé un voyage d'étude pour visiter d'autres systèmes d'exploitation. Ca été un challenge de l'organiser mais cela a créé un esprit d'équipe d'avoir partagé une expérience commune. J'ai pris des décisions de choix d'orientation du système au départ. Au fur et à mesure des résultats, ils ont pris confiance dans les choix. La confiance est un travail de tous les jours !

J'ai toujours pris en compte leurs doléances personnelles et adapté si cela était possible l'organisation du travail de l'exploitation pour leur permettre de les réaliser : il faut avoir de la souplesse et de la flexibilité. Si on a besoin en retour d'un coup de main au-delà du travail courant, ils vont y répondre positivement.

Il faut aussi savoir créer de la convivialité : faire un repas de Noël avec les voisins, pouvoir échanger en dehors du cadre du travail....

 

 

 

Le lendemain...

 

 

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