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Efficience protéique en élevage bovin viande

Définition et repères

Publié le par Vincent Jegou (Institut de l'Elevage), Baptiste Genin (Institut de l'Elevage), Pauline Madrange (Institut de l'Elevage), Alice Berchoux (Institut de l'Elevage), Patrick Veysset (INRAE), Maud Fazzari (HAFL), Emilie Ollion (ADICE), Pierre Aeby (Grangeneuve), Baptiste Zamofing (Grangeneuve), Pascal Rufer (ProConseil)
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Le projet PROSCOR traite de la compétition entre l’alimentation humaine et l’alimentation animale, sur les exploitations bovin lait et bovin viande. Le territoire d'étude est la zone frontalière franco-suisse, notamment l'Ain. Le premier critère permettant de positionner les élevages sur cette thématique est l'efficience protéique nette (EPN). Tour d'horizon des résultats d'EPN en bovin viande (réseaux Inosys).

L’essentiel des élevages observés sont autour de l’équilibre en termes de production/consommation de protéines avec une efficience protéique nette (EPN) de 1,08.

De fortes variabilités intra-systèmes et inter-systèmes existent. L’engraissement des issus est, en moyenne, synonyme de consommation nette de protéines mais elle dépend beaucoup de l’itinéraire alimentaire utilisé et notamment du concentré (type et quantité).

L’efficience EPN est un critère pertinent et simple pour positionner les élevages sur la contribution à la production de protéines pour l’homme. Cependant comme tout critère d’efficacité, elle ne donne pas une information suffisante sur la quantité de protéines produites et consommables par l’homme et les surfaces consommées pour arriver à ce résultat.

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Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.