
Utilisation pratique : faire le bilan de la période sèche
Différents critères peuvent aisément être calculés :
Attention toutefois :
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Le taux de guérison
Le taux de guérison reflète l'importance des guérisons spontanées si aucune antibiothérapie n'a été mise en œuvre, ou l’efficacité d'un traitement antibiotique si celui-ci a été adopté.
Si le traitement a été conduit de manière sélective, il faut en toute rigueur calculer ce taux de guérison spécifiquement pour les animaux traités.
Attention également aux animaux incurables. Si des chèvres incurables sont traitées, le taux de guérison ne paraîtra peut-être pas aussi bon qu'escompté. Pensez alors à faire deux calculs différents en incluant et en excluant les chèvres incurables (voir ci-dessous).
Les chèvres incurables
On appelle chèvre "incurable", une chèvre qui ne guérit pas après mise en oeuvre d'une antibiothérapie au tarissement, que ce soit à la suite d'une infection à pathogène mineur ou majeur et dont l'infection devient chronique.
Dans le bilan proposé ici, on s'est plus particulièrement intéressé aux chèvres présentant l'année précédente une inflammation mammaire qualifiée de "forte" (présomption d'infection par des pathogènes majeurs).
Il est conseillé de réformer les animaux incurables ou de les traire en dernier si un ordre de traite est envisageable. |
Photo R. de Cremoux |
Le taux de nouvelles infections
Ce taux traduit en toute rigueur l'importance de la survenue de nouvelles infections à la fois pendant la période sèche et en péripartum.
Le péripartum correspond à la période entourant la mise bas (le part). Cependant, compte tenu de la nature des infections mammaires les plus fréquentes chez la chèvre, il donne surtout une indication sur la fréquence des infections qui sont survenues en tout début de lactation.
Ce taux permet donc de mesurer l’efficacité des actions de prévention sur une période connue pour être particulièrement à risque.