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Influence de la race sur les concentrations cellulaires

Publié le par Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage)
Bien que l'influence de la race soit difficile à évaluer, on peut sans doute affirmer qu'il n'y a pas d'effet race notable sur les concentrations cellulaires du lait.

L'influence de la race sur les concentrations cellulaires est délicate à apprécier.

 

En effet, faute de pouvoir facilement comparer les deux races au sein des mêmes troupeaux, le facteur "race" se confond le plus souvent avec un facteur "élevage" plus général. Ce facteur "élevage" rassemble un ensemble complexe de paramètres : structures et conduites d'élevage, pratiques, types d'installations de traite et de réglages,... On parle de facteurs de "confusion".

 

Les résultats présentés ci-après résultent du suivi d'environ 1000 chèvres dans 8 exploitations caprines des Deux-Sèvres (de Cremoux et al., 1995).

Les chèvres ont été répertoriées en trois groupes selon le statut infectieux de leur mamelle : absence d'infection, infection par des pathogènes mineurs (staphylocoques coagulase négative), infection par des pathogènes majeurs.

Concentrations cellulaires individuelles moyennes selon la race (Alpine ou Saanen) et le statut infectieux de la mamelle

 

 

Aucune différence significative n'a été observée entre les deux races, Alpine et Saanen.

 

A noter cependant : les risques de photosensibilisation ou de papillomatoses accrus chez les chèvres Saanen (voir article relatif à la mise au pâturage)