Maxime est éleveur en GAEC sur le Causse du Larzac. Il élève 220 mères Préalpes croisées Rouges du Roussillon. Les mise-bas se font en bâtiment entre mars et avril. Pendant cette période, les brebis sont nourries avec le foin de la ferme ainsi que des concentrés avant et après la mise-bas.

Une brebis est en train de mettre bas en bâtiment. Maxime surveille de près, doit-il intervenir ou pas ?

Surveiller une brebis lors d'une mise bas from Institut de Florac on Vimeo.

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Faut-il intervenir ou pas ? 

C’est un équilibre délicat qu’il faut savoir doser, entre laisser-faire et trop intervenir. Dans cet exemple, l’éleveur hésite à faire bouger la mère car cela peut faire accélérer le processus ou au contraire la stresser et le bloquer.

Il faut juger selon l’âge et la réactivité des brebis. L’idéal étant de laisser faire un maximum tout seul et de repérer les signes qui demandent une intervention.

Pourquoi est-ce important de vérifier que la brebis s’occupe de son agneau ?

Juste après la naissance, la brebis va assez vite vers son agneau pour le lécher, ce qui lui permettra de le reconnaître par la suite grâce à l’odeur.

Cette toilette le stimule, le réchauffe et le motive à se lever pour aller téter le colostrum.

Comment inciter la mère à s’occuper de son agneau ?

Si la brebis ne le fait pas toute seule, l’éleveur peut lui présenter l'agneau, ou lui frotter le museau avec le placenta ou le liquide amniotique. Cela incite la brebis à le lécher.

Certains éleveurs préfèrent mettre la mère et l’agneau en case d’agnelage pour être sûrs que la mère trouve bien son agneau et s’occupe de lui.