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Systèmes ovins de l'Ouest - Descriptif des cas-types en conjoncture 2012

Des références pour le conseil et la prospective

Publié le par Vincent Bellet (Institut de l'Elevage), Nathalie Augas (C.A. Charente (16)), Gilles Clénet (C.A. Loire Atlantique (44)), Laurent Fichet (Chambre d’agriculture Pays de la Loire), Stéphane Migné (Chambre d’agriculture Pays de la Loire), Alain Gouëdard (CA Bretagne), Dominique Varin (C.A. Deux-Sèvres (79)), Olivier Pagnot (C.A. Vienne (86))
Ce nouveau dossier présente 14 systèmes ovins, spécialisés ou mixtes, de Poitou-Charentes, Pays de la Loire et Bretagne. Ces cas-types visent à décrire des systèmes viables grâce au résultat économique dégagé, vivables quant à la charge de travail supportée, et reproductibles, dans la limite du capital engagé. En conjoncture 2012, le revenu espérable par unité de main-d'œuvre dans le cadre des 7 cas-types spécialisés varie de 21 000 à 30 000 euros, pour des cheptels de 450 à 600 brebis par UMO.

Les structures des 7 cas-types spécialisés vont de 450 brebis sur 55 ha (systèmes spécialisé breton en race prolifique) à 1 200 brebis sur 215 ha (2 associés, Montmorillonnais). Les 2 cas-types ovins-cultures sont basés sur 400 brebis sur 100 ha, avec 20 à 45% de surface fourragère. Tous les systèmes avec mixité animale sont proposés sous forme sociétaire, avec 60 vaches allaitantes et 500 à 600 brebis, 350 000 litres de quota et 300 brebis, 2 600 m² de volailles et 400 brebis.

 

Chaque cas-type est construit à partir d’observations effectuées sur le terrain dans les fermes de références caractéristiques d’un système, resituées dans l’échantillon plus large de l’appui technique. Les pratiques définies en fonction de la structure et du potentiel permettent de reconstituer les résultats techniques et économiques.

 

En rythme de croisière, et à système de production comparable, le cas-type propose des objectifs de résultats, pour l’exploitation dans sa globalité comme pour l’atelier ovin, ainsi que les itinéraires techniques permettant de les atteindre. Le cas-type permet de bâtir des projets d’exploitations, pour des installations ou modifications de systèmes, après une adaptation à la situation concrète de l’élevage.

 

A système constant, le cas-type permet de chiffrer immédiatement l’impact d’une modification de la Politique Agricole Commune ou d’une évolution de la conjoncture. Il permet également de simuler des adaptations techniques à ces évolutions, et de chiffrer leur intérêt.