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Revenu en élevage ovin viande : déterminants 2021-2023

Publié le par Vincent Bellet (Institut de l'Elevage), Pascal Pachot (Institut de l'Elevage), Carole Jousseins (Institut de l'Elevage), Maxime Marois (Institut de l'Elevage), Marie Miquel (Institut de l'Elevage), Gilles Saget (Institut de l'Elevage), Théo Guffroy (C.A. Aisne (02))
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Ce document présente les résultats d’une étude statistique sur les déterminants du revenu des élevages ovins viande spécialisés sur la période 2021-2023 : primes, performances techniques, taille du troupeau, charges opérationnelles et de structure, etc. Les premières analyses (covariance) ont été réalisées tous systèmes confondus, avant d'affiner l'approche par type d'atelier (fourrager, herbager de plaine ou de montagne, pastoral).

La première analyse réalisée, tous systèmes confondus, confirme la prépondérance des primes dans l’établissement du revenu des éleveurs ovins viande, devant les charges de structure et la technicité des éleveurs (marge brute hors primes), la taille du troupeau n’intervenant qu’ensuite. Plus détaillée, la deuxième analyse réalisée sur l’ensemble des élevages maintient en tête les aides découplées, devant la productivité des brebis et les charges de mécanisation, alors que la taille du troupeau recule en 4ème position.

Puis l’existence d’interactions significatives a permis d’établir des modèles propres à chaque système. Pour les fourragers comme pour les herbagers de montagne, la productivité des brebis est le premier déterminant du revenu, devant la maîtrise des charges de bâtiment pour les premiers et les aides (2nd pilier et découplées) pour les seconds. Pour les herbagers de plaine, la maîtrise de la consommation de concentré et la taille du troupeau occupent les deux premières places, devant la productivité des brebis. Pour les pastoraux, les aides découplées sont toujours nettement en tête, devant la taille du troupeau.

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