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La dépendance aux concentrés dans les exploitations ovines du Sud-Ouest, l’inexorable marche en avant ?

Publié le par Carole Jousseins (Institut de l'Elevage), Anne-Julie Métivier (EDE Tarn (81)), Camille Ducourtieux (C.A. Dordogne (24)), Dominique Delmas (C.A. Aveyron (12)), Rodolphe Puig (C.A. Lot (46)), Jean-Louis Balme (CRA Occitanie ), Jean Pierre Dugat (C.A. Gironde (33)), Jean-Claude Baup (C.A. Gers (32)), Romain Plechot (C.A. Gers (32)), Pauline Pérèz (Bovins Croissance (66)), Mélody Moisset-Durand (C.A. Aude (11)), François Valentin (C.A. Lozère (48)), Carole Versavaud (C.A. Pyrénées Atlantiques (64)), Anne Reeb (C.A. Haute-Garonne (31)), Angelina Sombrin (C.A. Haute-Garonne (31))
La dépendance aux concentrés dans les exploitations ovines du Sud-Ouest, l’inexorable marche en avant ? Les consommations des concentrés par EMP, par brebis et par agneau sont enregistrées par les éleveurs et les techniciens qui réalisent les appuis techniques individuels. Dans les bassins Aveyron et Tarn, ces données collectées par les techniciens d’appui technique (OP, OPNC, Chambre d’agriculture et Maison de l’Elevage) et centralisées par le GIE Occitanie et l’Institut de l’Elevage sont valorisées depuis plus de 20 ans dans les synthèses « Bassin » réalisées par Dominique Delmas (Chambre d’Agriculture de l’Aveyron) et Anne-Julie Métivier (Maison de l’Elevage du Tarn). Dans cette analyse, elles sont complétées par les données du dispositif INOSYS - Réseaux d’Elevage sur l’Occitanie et l’Aquitaine.

La consommation de concentrés a augmenté de près de 50 kg par EMP depuis les 20 dernières années, alors que la productivité numérique demeure stable. Cet effet peut être expliqué par de multiples facteurs. Face à ce constat, l'équipe INOSYS propose des leviers techniques que les éleveurs peuvent mobiliser dans leur exploitation afin de maîtriser la consommation des concentrés pour produire des agneaux lourds.