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Le marché de la viande ovine boosté par de faibles disponibilités

Publié le par Cassandre Matras (Institut de l'Elevage)
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L’année 2020 a prouvé la résilience de la filière ovin viande. Même si quelques bouleversements ont eu lieu, comme le confinement de la population à Pâques, la fermeture temporaire de la RHD ou encore le manque d’agneaux britanniques, les différents maillons ont su se mobiliser pour mettre en avant la production française et affronter ces situations exceptionnelles.

Entre Brexit et Covid-19, l’année 2020 n’a pas été simple pour la filière ovin viande à l’échelle mondiale. Tandis que la sortie du Royaume-Uni a provoqué un manque de disponibilité d’agneaux britanniques, la pandémie a tantôt mis les abattoirs au ralenti, changé les habitudes de consommation des habitants confinés ou encore provoqué la fermeture de la RHD. En France, le 1er confinement a coïncidé avec Pâques, date essentielle pour de nombreux éleveurs, mais toute la filière a su se mobiliser pour mettre en avant l’agneau français et les consommateurs ont joué le jeu. Finalement, la situation s’est vite améliorée à l’image de la cotation entrée abattoir : rapidement remontée après son exceptionnel creux de Pâques et atteignant de bons niveaux ensuite.

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