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Résultats 2019 des élevages BV suivis par Bovins Croissance

Publié le par Philippe Dimon, Aurélie Blachon (Institut de l'Elevage), Léa Lapostolle (Bovins Croissance 71), Bénilde Lomelet (Bovins Croissance Loire Atlantique (44)), Didier Oden (Avenir Conseil Elevage), Christophe Lecomte (Eliance)
Un des principaux leviers pour améliorer la rentabilité des élevages allaitants réside dans l’amélioration de la productivité du troupeau. A charges constantes, l’optimisation des performances animales permetd’atteindre cet objectif. En 2019, plus de 8 500 élevages bovins viande ont été suivis par les Organismes Bovins Croissance. Leurs données constituent une vraie mine d’informations sur les performances de reproduction, de croissance et même d’abattage des cheptels.

Les résultats moyens de 2019 mettent en avant les 8 principales races françaises. Des données concernant 5 races a petits effectifs complètent cet inventaire. La variabilité reste importante d'un élevage à l'autre, par exemple, en race Aubrac, la productivité globale moyenne s'améliore légèrement depuis 3 ans, passant de 97,7% à 98,3%. Mais si un élevage sur 4 est en dessous de 93,6%, à l'inverse les cheptels les plus performants dépassent 104,3%.

Les performances de reproduction évoluent différemment en fonction des différentes races, mais il est souvent constaté une diminution du nombre de vêlages par vaches présentes, du fait principalement de l'augmentation des femelles improductives dans les troupeaux, expliquée par des conditions séchantes désormais récurrentes, ou bien par la diminution de la main d'oeuvre disponible.

Les performances s'améliorent pour la croissance des veaux, grâce notamment à une plus forte complémentation entre 4 et 7 mois. La seconde partie est une analyse ponctuelle d'un thème spécifique. Cette année, nous nous sommes intéressés à l'analyse des performances des élevages à l'échelle des grandes régions d'élevage telles que définies par l'institut de l'Elevage et en regroupant les élevages suivant leur typologie (naisseurs, naisseurs engraisseurs), tout cela pour mettre en avant des spécificités liées aux différents bassins de production.

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.