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Viande ovine : la baisse des achats pèse sur les marchés

Tendances Lait & Viande n°345 - décembre 2022

Publié le par Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
Marchés Lait et viande Bovin lait Bovin viande Caprin Ovin viande Veau de boucherie
La baisse générale de consommation de viande d’agneau pèse sur les cours entrée abattoir dans de nombreux pays (Irlande, Royaume-Uni, Espagne…). En France, pays déficitaire et importateur majeur, la cotation se maintient cependant à un niveau historiquement élevé.

[Vidéo] Viande ovine : la baisse des achats pèse sur les marchés

Interview de Cassandre Matras, responsable de projet conjoncture ovine à l'Institut de l'Elevage

 

Sommaire du numéro 345

 

Viandes bovines :

Hausse des cours

A l’approche des fêtes, les prix des veaux gras, des jeunes bovins et des femelles de race à viande sont à la hausse. La demande est certes affectée par l’inflation, mais l’offre reste globalement limitée en France comme dans le reste de l’Europe.

En broutards, la forte demande de l’Algérie et de la Tunisie soutient les prix. En revanche, les cours des petits veaux demeurent sous pression. Pour ces animaux, seul le débouché espagnol reste dynamique. 2022 sera sans doute encore une nouvelle année d’exportations record de veaux laitiers français.

 

Lait de vache :

Des signaux contrastés

En France, la reprise de la production laitière semble de courte durée. Le prix du lait remonte certes plus vite que le prix des charges, mais nettement moins vite qu’en Europe du Nord où la production est bien relancée. A l’inverse, la collecte de lait bio s’est redressée cet automne, grâce à une arrière-saison fourragère plutôt favorable, mais dans un contexte de poursuite de la déconsommation des produits laitiers bio, ce qui accentue la part de lait bio déclassé.

Les prix du lait payé aux éleveurs chez les principaux pays exportateurs ont atteint des records au-delà des 600 €/1 000 l en 2022. Après un bref plafonnement cet hiver ils risquent de baisser en 2023 dans le sillage des cours des ingrédients laitiers. En France, pourrait encore s’apprécier cet hiver si les transformateurs arrivent à passer des hausses de tarifs substantielles aux distributeurs.

 

Viande ovine :

La baisse des achats pèse sur les marchés

La baisse générale de consommation de viande d’agneau pèse sur les cours entrée abattoir dans de nombreux pays (Irlande, Royaume-Uni, Espagne…). En France, pays déficitaire et importateur majeur, la cotation se maintient cependant à un niveau historiquement élevé.

 

Lait de chèvre et viande :

Collecte dynamique et hausse modérée du prix du lait

La collecte du lait de chèvre est dynamique depuis le début du 2ème semestre, démontrant de la résilience des producteurs face aux défis climatiques, notamment les fortes températures et la sécheresse de cet été.

Au 3ème trimestre, le prix moyen du lait de chèvre a bien progressé d’une année sur l’autre. Cependant, les éleveurs doivent faire face à la hausse des charges bien supérieures, ce qui rogne leurs marges.

Rendez-vous :

sur le site : https://tendances-lait-viande.fr

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