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Résultats des élevages ovins laitiers, PACA 2018

Repères techniques et économiques 2018

Publié le par Emmanuel Morin (Institut de l'Elevage), Josine Giraud (C.A. Alpes Haute Provence (04)), Catherine de Boissieu (Institut de l'Elevage)
Coûts de production Revenu des éleveurs Ovin lait
Au cours de la campagne 2018, 5 élevages de brebis laitières ont été suivis par la Chambre Départementale d’Agriculture des Alpes de haute Provence au titre du Socle National INOSYS Réseaux d’élevage. Cette synthèse présente les résultats techniques et économiques d’élevages localisés dans la région PACA.

En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la transformation du lait et la vente directe des fromages permettent aux éleveurs suivis d’avoir une très bonne valorisation du lait produit : un peu plus de 4 700 € par 1 000 litres en moyenne. Pour la plupart des éleveurs suivis, les achats d’aliments sont : autour de 70% des fourrages distribués. Cela s’explique par la difficulté de cultiver des céréales et de réaliser des stocks de fourrages sur des surfaces limitées (22 ha de SAU en moyenne), quasi-exclusivement en prairies. Les éleveurs ont également des contraintes de travail, liées à la transformation et la commercialisation des fromages, ce qui les conduit généralement à simplifier la conduite de leurs surfaces. Comme chaque année, on peut noter l’importance des frais de transformation et de commercialisation des fromages (emballages, frais de livraison, places de marchés…) qui représentent 104 € par brebis, soit 660 € par 1 000 litres de lait. Malgré l’importance des charges opérationnelles (350 € par brebis), la marge brute atelier reste élevée : 705 € par brebis présente en moyenne, soit 3 501 € par 1 000 litres de lait.

 

Au niveau des résultats d’exploitation, l’ensemble des charges reste bien maitrisé ; l’Excédent Brut d’Exploitation représente 45% du produit brut en moyenne. Et après remboursement des annuités bancaires, le résultat disponible pour vivre et autofinancer une partie des investissements nécessaires se situe autour de 25 000 € par unité de main-d’œuvre exploitant.