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Résultats 2018 des élevages BV suivis par Bovins Croissance

Publié le par Philippe Dimon, Aurélie Blachon (Institut de l'Elevage), Bénilde Lomelet (Bovins Croissance Loire Atlantique (44)), Didier Oden (Avenir Conseil Elevage), Christophe Lecomte (Eliance), France Conseil Elevage
Performances et phénotypes Bovin viande
Un des principaux leviers pour accroitre la rentabilité des élevages allaitants réside dans l’amélioration de la productivité du troupeau. A charges constantes, l’optimisation des performances animales permet d’atteindre cet objectif. En 2018, près de 10 000 élevages bovins viande ont été suivis par les Organismes Bovins Croissance. Leurs données constituent une vraie mine d’informations sur les performances de reproduction, de croissance et même d’abattage des cheptels.

Les résultats moyens de 2018 mettent en avant les 8 principales races françaises. Des données concernant 5 races à petits effectifs complètent cet inventaire. La variabilité reste importante d'un élevage à l'autre. Par exemple, en race Blonde d'Aquitaine, la productivité globale moyenne se dégrade légèrement depuis 3 ans, passant de 87,4% à 85,9%. Mais si un élevage sur 4 est en dessous de 76,]%, à l'inverse, les cheptels les plus performants dépassent 95,2%. Les performances de reproduction sont relativement stables pour chaque race. Les performances de croissance sont globalement meilleures qu'en 2017.

Le dossier thématique de cette édition porte sur l'analyse des performances des élevages en fonction de l'intensité de groupement des vêlages. De nombreuses études ont déjà mis en avant l'intérêt pour les éleveurs de grouper sur une péri­ode courte les vêlages de leur troupeau.

Nous avons voulu dans ce dossier mesur­er les progrès réalisés par les éleveurs depuis 2011. Il s'agissait également de réac­tualiser les résultats attendus en fonction de différentes classes d'intensité de groupement, et cela pour les performances de reproduction, de croissance et d'abattage. L'étude s'est également attachée à identifier les différentes stratégies de reproduction mises en œuvre par les éleveurs pour atteindre ce niveau.

Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.