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Les résultats 2019 des fermes bovins viande INOSYS Réseaux d'élevage sont en ligne

Des résultats économiques particulièrement contrastés : la sécheresse a eu un fort impact dans la plupart des régions du grand bassin allaitant et de l’Est de la France

Publié le par Philippe Dimon, Mylène Berruyer (Institut de l'Elevage), Pierre Mischler (Institut de l'Elevage), Laurence Echevarria (Institut de l'Elevage), Christèle Pineau (Institut de l'Elevage), Philippe Tresch (Institut de l'Elevage), Marion Kentzel (Institut de l'Elevage - Institut de l'Elevage)
Coûts de production Revenu des éleveurs Bovin viande
Les résultats 2019 des principaux types de systèmes bovins allaitants suivis dans le cadre de notre dispositif viennent d'être mis en ligne dans l'Observatoire INOSYS Réseaux d'élevage. Vous y trouverez les résultats des principales combinaisons de production rencontrées en agriculture conventionnelle et en agriculture biologique.

Sur le plan climatique, l’année 2019 aura été marquée par la chaleur et le déficit hydrique, qui ont stoppé la pousse de l’herbe dès le début de l'été et jusqu’à l’automne dans la plupart des régions du grand bassin allaitant et l’Est de la France. Dans ces zones la constitution de stocks fourragers et parfois parfois le simple pâturage des animaux ont été fortement compromis. Des affouragements ont été nécessaires, mais sans possibilité de puiser dans des stocks déjà quasi-entièrement consommés pour les élevages déjà touchés par la sécheresse de 2018. Côté cultures, les rendements sont assez hétérogènes suivant les régions (chute marquée dans les zones continentales).

 

Du côté des marchés, la très légère remontée des cours pour les gros bovins finis et le relatif maintien du niveau de prix pour le marché du maigre n'ont pas suffi à compenser la hausse des charges opérationnelles. Des aides exceptionnelles débloquées par l’Etat et certains Conseils régionaux et départementaux ont permis de couvrir partiellement le surcoût engendré par la sécheresse.

 

Les performances économiques 2019 des systèmes allaitants spécialisés sont particulièrement contrastées. La baisse du résultat courant est particulièrement forte pour les naisseurs de race rustique (-26%) ou les naisseurs engraisseurs de veaux (-15%). Pour les naisseurs engraisseurs de jeunes bovins, la tendance est également à la baisse (-7%). Inversement, les naisseurs de races lourdes voient leur résultat courant progresser de 18%, tandis que la hausse la plus forte se rencontre pour les naisseurs bios (+42%). Ce sont d’ailleurs pour ces systèmes que l’on mesure le revenu disponible le plus élevé (36.6 k€) loin devant ceux des systèmes conventionnels.

 

Merci aux éleveurs et aux conseillers assurant leur suivi dans le cadre du dispositif INOSYS Réseaux d'élevage.

 

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Les chiffres concernant le coût de production ou le prix de revient contenus dans cette publication ne peuvent pas être considérés comme des indicateurs de référence pour la contractualisation calculés par IDELE dans le cadre prévu par la loi EGALIM 2. Pour en savoir plus consultez nos pages Indicateurs de référence pour la contractualisation.