Le revenu des exploitations ovines - 2018

Les revenus sont orientés à la baisse pour la majorité des systèmes, du fait de la reprise de l’inflation sur les charges opérationnelles comme sur les charges de structure. C’est particulièrement le cas du prix des carburants, en hausse de près de 20 %, ou des aliments achetés (près de 3 % d’inflation pour les ovins viande). En ovins viande seuls les spécialisés pastoraux peuvent compenser cette hausse des charges, grâce à la convergence des aides découplées, ainsi que les systèmes avec grandes cultures, dont les prix sont à la hausse. Les systèmes plus herbagers, spécialisés ou avec bovins viande, sont de plus pénalisés par la baisse du prix des agneaux au 2nd semestre. Au niveau laitier, la croissance de la collecte dans les deux bassins se traduit par une augmentation de la production moyenne des élevages de +5 % dans le bassin de Roquefort et +2% pour les Pyrénées-Atlantiques.

Mais comme pour la plupart des élevages allaitants, l’augmentation du produit qui en découle ne permet pas de compenser la hausse des charges.