Agronomie en polyculture-élevage caprin
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Jérémie Jost (Institut de l'Elevage), Sébastien Minette (Chambre Régionale d'Agriculture Nouvelle-Aquitaine), Manon Bourasseau (CIVAM du Haut-Bocage), Alizée Breton (C.A. Vienne (86)), Hugues Caillat (INRAE), Philippe Desmaison (Biona), Anne-Laure Lemaitre (C.A. Charente Maritime (17) - C.A. Deux-sèvres (79)), Romain Lesne (ARDEPAL), Manon Proust (C.A. Cher (18)), Valentin Py (C.A. Dordogne (24)), Benoît Ranger (INRAE), Caroline Sauvageot (Institut de l'Elevage), Olivier Subileau (GAB 72), Virginie Tardif (Elevage Conseil Loire Anjou), Théophane Soulard (Seenovia), Mathilde Lebas (Chambre d'agriculture des Pays de la Loire), Juliette Bothorel (CA Bretagne)
Les élevages caprins sont majoritairement conduits en polyculture-élevage. Ils sont néanmoins dépendants de l’achat d’aliments et de fourrages : 74 % des aliments concentrés et 18 % des fourrages sont achetés. Les concentrés représentent par ailleurs 46 % de la ration des chèvres. La prairie riche en légumineuses, notamment la luzerne et les trèfles, trouve une place importante dans les systèmes caprins. Ces légumineuses présentent des intérêts agronomiques, économiques et environnementaux forts : gestion des adventices, fixation symbiotique, transfert de fertilité et richesse en protéines.
L’objectif de cette plaquette est de proposer des rotations optimisées et réalistes pour les éleveurs de chèvres de Nouvelle-Aquitaine et des Pays de la Loire, en favorisant l’autonomie alimentaire et en limitant les intrants sur les cultures. Les conséquences locales du changement climatique sont également prises en compte.
