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Mieux valoriser l'herbe

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CAP_Organiser son parcellaire pour une bonne valorisation de l'herbe

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Description et intérêts de ce levier

  • Les aménagements de la surface accessible doivent faciliter la conduite du pâturage et le travail de l’éleveur. Plusieurs points sont à travailler : le découpage des parcelles, l’aménagement des chemins et des clôtures ainsi que l’installation des points d’eau.
  • Des avantages multiples : améliorer l’accessibilité des parcelles, rendre le pâturage plus efficace, allonger la durée de pâturage, améliorer le potentiel de production des prairies, exploiter une herbe de meilleure qualité, améliorer le confort des animaux et les conditions de travail.
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Intérêt

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Autonomie fourragère

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Avec un parcellaire fonctionnel et un pâturage mieux géré, c’est une réduction des besoins en fourrages conservés et une économie de concentrés.

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Autonomie protéique

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Une meilleure valorisation de l'herbe en pâturage tournant contribue à renforcer le niveau d'autonomie protéique.

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Changement

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Itinéraire technique

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Une spécialisation du parcellaire autour des bâtiments pour le pâturage.

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Itinéraire zootechnique

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Des déplacements quotidiens des animaux à organiser pour accéder au parcellaire

L’abreuvement au pâturage n’est pas une nécessité absolu (aux vues d’expérimentations à la station du Pradel).

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Impact

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Economique

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Un pâturage organisé c'est un rendement en herbe amélioré. C'est aussi moins de concentrés, moins de besoins en stocks, moins de paille litière, et moins de mécanisation pour la récolte, la distribution, ou la gestion des déjections.

Nécessite d'investir dans des achats de clôture.

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Environnemental

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Un parcellaire plus fonctionnel combiné à une gestion plus efficace du pâturage permet de limiter le temps de présence en bâtiment et les émissions de méthane. 

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Social

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Un parcellaire bien organisé permet d'améliorer le confort des animaux et les conditions de travail de l'éleveur. 

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En pratique

Faire le choix du pâturage tournant avec un chargement instantané de 100 à 200 chèvres / ha

Pâturage tournant

Le parcellaire est découpé en paddocks :
  • Méthode rigoureuse de gestion de l’herbe,
  • Meilleure maîtrise des variations de pousse,
  • Adapté au parcellaire morcelé,
  • Nécessite des aménagements parcellaires.

Pâturage continu

1 à 2 parcelles avec les animaux en permanence :

  • Simplicité de conduite,
  • Sensible aux aléas climatiques,
  • Adapté au parcellaire groupé et homogène,
  • Avoir l’œil pour maintenir 6 à 8 cm herbomètre.

Chargement instantané élevé :

La capacité de tri des chèvres est limitée (attention au surpâturage !)

 

Chargement instantané faible :

Les risques de refus sont plus importants


Aménager le parcellaire en réfléchissant…

  • au découpage des parcelles,
  • aux chemins d’accès,
  • et aux clôtures.

... tout en prenant en compte les déplacements quotidiens des animaux.

L’accessibilité des parcelles

Il faut disposer de parcelles à proximité des bâtiments d’élevage. Les accès aux parcelles doivent être drainés, stabilisés et suffisamment larges. Les chèvres ne nécessitent pas forcément un accès à l’abreuvement lors du pâturage.

Le nombre et la taille des parcelles

Les parcelles doivent être en nombre et de taille adaptés pour limiter la durée des passages (0,5 jour à 3 jours maximum) pour éviter deux cisaillements successifs par les animaux et un piétinement excessif. La surface devra être limitée à 40-60m² par chèvre, pour imposer une pression instantanée de pâturage importante.

Il faut un nombre suffisant de parcelles pour respecter les temps de repousse et pouvoir idéalement alterner pâturage/fauche. L’objectif est de limiter les risques liés au parasitisme, en laissant un temps de repos de 45 jours entre deux pâturages.

Pour optimiser la qualité du pâturage…

  • Aménager des paddocks de taille homogène,
  • Avec une forme des parcelles si possible proche du carré,
  • En prenant en compte les éléments naturels existants (haies, talus et chemin, hétérogénéité des sols),
  • Construire des parcelles
  • homogènes, idéalement de même nature (composition floristique) afin de limiter les risques de tri/refus de certaines espèces.
  • Penser au sens de passage des outils, aux rotations. La taille des parcelles doivent permettre de réaliser des fauches en alternance avec des pâtures.
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Risques, limites, points de vigilance

  • Bien adapter le nombre et la taille des paddocks en fonction du troupeau,
  • Trouver une complémentarité entre différents types de prairies sur l'exploitation,
  • Avoir des prairies riches en légumineuses,
  • Gérer au quotidien le temps de travail lié à la gestion des surfaces en herbe.
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Interaction avec d'autres pistes

Avoir des repères de conduite en pâturage tournant

Pour aller plus loin

Pour aller plus loin

puce de titre de blocGuide des aménagements parcellaires.

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