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Juillet 2024 : Des foins compliqués à faire pour beaucoup de volume et peu de qualité

Note agro-climatique et prairies - Numéro 5

Publié le par Soline Schetelat (Institut de l'Elevage), Aurélie Madrid (Institut de l'Elevage), Marianne D'Azemar (Institut de l'Elevage), Charlotte Dehays (Institut de l'Elevage), Brendan Godoc (Institut de l'Elevage), Julien Fradin (Institut de l'Elevage), Silvère Gelineau (ARVALIS-Institut du Végétal)
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les températures du mois de juin ont été conformes à la normale des 30 dernières années, et pas plus froides. C’est dire à quel point notre perception des températures dites « de saison » a changé… Plusieurs passages pluvieux ont arrosé la France mais certains secteurs sont passés à côté des gouttes, comme sur le pourtour méditerranéen et de la Manche. D’autres secteurs ont reçu de grosses pluies d’orages et ont été inondés (Mayenne, Indre, Moselle, …). En moyenne, le cumul de précipitations du mois de juin dépasse de 20 % la normale.

Ces nombreux passages pluvieux n’ont pas été favorables à la récolte des foins sur une très grande partie de la France. Les travaux ont souvent été retardés voire faits dans des conditions limites. Attention à bien surveiller la température des bottes avant de les rentrer ! Les quantités récoltées sont satisfaisantes mais la qualité est médiocre : bien souvent l’herbe était bien trop avancée en stade faute d’avoir pu intervenir plus tôt à cause de la persistance de la pluie ce printemps. Les quantités récoltées permettent de reconstituer les stocks fourragers bien entamés ce printemps mais le foin devra être équilibré à l’auge à cause de sa faible teneur en MAT. Les semis de maïs ne sont toujours pas terminés, ceux semés sont très hétérogènes mais bénéficient des conditions humides du moment et devraient profiter de la chaleur annoncée ces prochains jours.

 

crédit photo : @Stéphanie Lachavanne, Chambre d’agriculture Savoie Mont-Blanc

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