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Juin 2024 : Faucher et semer entre les gouttes

Note agro-climatique et prairies - Numéro 4

Publié le par Soline Schetelat (Institut de l'Elevage), Aurélie Madrid (Institut de l'Elevage), Brendan Godoc (Institut de l'Elevage), Marianne D'Azemar (Institut de l'Elevage), Charlotte Dehays (Institut de l'Elevage), Silvère Gelineau (ARVALIS-Institut du Végétal)
Le mois de mai 2024 a été le 5ème mois de mai le plus pluvieux jamais enregistré : le cumul des précipitations dépasse les valeurs de référence de 50 % à l’échelle nationale. Les températures sont restées proches des températures de saison, excepté lors du week-end de l’Ascension qui a été particulièrement ensoleillé. Avec un excédent pluviométrique atteignant les 45 % par rapport à la référence, le printemps 2024 se classe au 4ème rang des printemps les plus pluvieux sur la période 1959-2024, derrière les printemps 2001, 1983 et 2008.

Ce printemps maussade n’a pas facilité la gestion de l’herbe et cette situation perdure encore aujourd’hui. Conséquence des précipitations et des températures proches de la moyenne, la pousse de l’herbe n’a pas atteint son pic habituel, entraînant pour l’instant une perte sèche de production pour les exploitations. Mais cette humidité devrait permettre de maintenir la pousse de l’herbe sur une partie de cet été. Le plus gros des fauches a eu lieu le week-end de l’Ascension et les foins ont commencé au compte-goutte début juin. Si le rendement est satisfaisant, la qualité est rarement au rendez-vous du fait d’une végétation épiée. Quelques parcelles ne sont toujours pas portantes et certains animaux sont encore affouragés en bâtiment dans la moitié Nord. Les semis de maïs ont eux aussi été retardés et ne sont pas encore terminés sur la majorité des régions.

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