
Face à la diversité des activités équines au sein des exploitations et pour se rapprocher au mieux de la réalité, une nouvelle typologie a été établie à partir des différents produits et de leur poids économique au sein des structures. La synthèse 2010 présente les résultats des 220 exploitations selon cette typologie.
Cette classification typologique a tenu compte du degré de spécialisation des structures et du poids économique des différentes activités équines. C'est ainsi que plusieurs systèmes d'élevages et d'établissements équestres ont pu être identifiés.
En élevage, on dissocie les élevages dominants qui ont pour seuls produits les ventes et les primes, des élevages qui diversifient leur activité avec de la pension, de l'étalonnage voire même un peu d'enseignement. Ce sont d'ailleurs ces structures qui parviennent à dégager de meilleurs résultats avec un EBE de 26 k€ contre seulement 8 k€ en système spécialisé.
Le profil des écoles d'équitation diffère selon leur localisation géographique : si elles sont situées en zone rurale, elles auront tendance à diversifier leur activité avec de la pension ou du tourisme pour compenser un nombre de licenciés plus faible. Les centres équestres qui sont proches des grandes villes resteront plutôt spécialisés sur l'enseignement.
Les centres de tourisme équestre dont le produit principal est la randonnée associée à la découverte du territoire sont moins nombreux et plus présents dans les régions touristiques du Sud.
Sophie Boyer (Institut de l'Elevage), Jérôme Pavie (Institut de l'Elevage), Bernard Morhain ), Loïc Madeline ), Nathalie Ragot ), Cécile Heudier (Institut de l'Elevage)