Les résultats obtenus révèlent que dans les élevages où l’état de santé de la mamelle des vaches primipares est préoccupant au vêlage, une maîtrise des facteurs de risque peut être entreprise. Les voies à privilégier sont l’amélioration du logement des génisses en fin de gestation, la diminution des interventions au vêlage par accouplements raisonnés et une maîtrise de l’alimentation en début de lactation.
Cette étude avait pour objectif d’évaluer les facteurs de risque de mammite clinique et de nouvelle infection à expression subclinique chez les vaches primipares au vêlage. 855 vaches primipares issues de 57 élevages laitiers de Bretagne et Pays de la Loire ont été incluses dans l’enquête.
Seules les mammites cliniques survenant entre 3 semaines avant à 4 semaines après vêlage ont été étudiées. Les nouvelles infections ont été déterminées sur la base de 2 prélèvements de lait de quartier, 2 jours avant et 15 jours après vêlage.
16 et 8 facteurs de risque ont été identifiés pour les mammites cliniques et les nouvelles infections respectivement. Ils étaient relatifs aux caractéristiques individuelles des vaches (logement ante partum non séparé des adultes, conditions de vêlage difficiles, oedème mammaire, niveau de production laitière élevé, taux d’urée faible…) ainsi qu’au contexte de troupeau (fréquence élevée de mammites cliniques, surface d’aire paillée insuffisante, pratique de la surtraite,…).
Nathalie Bareille (ONIRIS Nantes)