
Cette synthèse présente les résultats techniques et économiques des élevages localisés en PACA. En 2016, 7 exploitations ont été suivies par la Chambre d'Agriculture des Alpes de Haute Provence au titre du Socle national Inosys - Réseaux d’élevage ou de suivis thématiques "Autonomie alimentaire et protéique" dans le cadre du projet CasDar AUTELO.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, la transformation du lait et la vente directe des fromages, en particulier de types lactiques et caillés doux, permettent aux éleveurs d’avoir une très bonne valorisation du lait produit : 4 644 € par 1 000 litres de lait produit, en moyenne pour les élevages suivis.
Les achats d’aliments restent très élevés. Cela s’explique par la difficulté de cultiver des céréales et de réaliser des stocks de fourrages sur des surfaces limitées et parfois difficilement mécanisables. Mais également par les contraintes de travail, liées à la transformation et la commercialisation des fromages, qui conduisent les éleveurs à simplifier la conduite de leurs surfaces. À noter également l’importance des frais de transformation et de commercialisation des fromages (emballages, frais de livraison, places de marchés…) qui représentent 96 € par brebis, soit plus de 500 € par 1 000 litres de lait. Malgré l’importance des charges opérationnelles (299 € par brebis), la marge brute atelier reste élevée : 708 € par brebis présente en moyenne, pour une productivité qui se situe autour de 215 litres.
En augmentation de 20 %, le résultat disponible se situe autour de 26 000 € par UMO exploitant.
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Emmanuel Morin (Institut de l'Elevage), Catherine de Boissieu (Institut de l'Elevage), Josine Giraud (C.A. Alpes Haute Provence (04))