Le projet CASDAR ERADAL a pour but d'évaluer l'efficience de conversion des aliments végétaux consommés par les ruminants en aliments animaux pour l'homme. Les résultats définitifs pour les protéines sont disponibles dans cet article !
La production laitière est confrontée à des questionnement sociaux en raison de la concurrence dans l'utilisation des ressources (aliments pour animaux, eau et terre). L’Institut de l’Elevage (Idele) a caractérisé l’efficience de conversion des principaux systèmes ruminants laitiers en France, c’est-à-dire les vaches, les chèvres et les ovins. La base de données DIAPASON (INOSYS-Réseaux d'élevage) a été utilisée pour déterminer l'efficience d'un grand nombre de systèmes laitiers en France entre 2012 et 2016.
Les systèmes étudiés dans ce réseau de référence sont en moyenne producteurs nets de protéines pour l'homme : 76% pour les vaches laitières, 52% pour les ovins laitiers et près de 50% pour les chèvres laitières. La composition de l'alimentation est d'une importance cruciale.
Les céréales sont directement en concurrence avec la nutrition humaine, contrairement à l'herbe pâturée et/ou ensilée. Les systèmes laitiers herbagers, en particulier au pâturage, sont très efficaces pour produire des protéines de haute qualité pour la nutrition humaine. Une grande variabilité intra- et inter-systèmes est démontrée et permet de proposer des moyens techniques pour améliorer techniquement cette nouvelle approche.
En systèmes de ruminants laitiers, pour produire 1 kg de protéines animales, il faut consommer :
Benoit Rouillé (Institut de l'Elevage), Jérémie Jost (Institut de l'Elevage), Barbara Fanca (Institut de l'Elevage), Emmanuel Morin (Institut de l'Elevage), Nicole Bossis (Institut de l'Elevage), Monique Laurent (Institut de l'Elevage), Bertrand Bluet (C.A. Indre (36))
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