
Face aux infestations par des strongles gastro-intestinaux, peu de médicaments sont disponibles chez la chèvre. Exploration de l'utilisation de l'éprinomectine, spécialité sans délai d'attente lait, sur le terrain
La disponibilité en médicaments vétérinaires pour gérer les infestations par les strongles gastro-intestinaux chez les caprins laitiers est extrêmement faible. Une seule spécialité ne nécessitant pas de temps d’attente pour le lait (spécialité à base d’éprinomectine à administrer par voie pour-on) est autorisée. Un recours massif et/ou inapproprié à cette spécialité pourrait favoriser le développement de résistances.
Afin d'objectiver ces informations :
L’enquête d’usage confirme la très large utilisation de l’éprinomectine par les éleveurs caprins (78%). Une part importante des éleveurs administre le pour-on par voie orale (41 % des éleveurs utilisateurs d’éprinomectine). Cet usage hors AMM est pratiqué principalement pour des raisons :
L’essai conduit dans six élevages caprins a mis en évidence un défaut d’efficacité de la voie pour-on dans cinq élevages avec une résistance à l’éprinomectine pour deux de ces élevages et une suspicion de résistance dans un troisième et a permis de décrire une méthodologie d’exploration des cas d’inefficacité.
Synthèse réalisée par :
Renée de Crémoux (Institut de l'Elevage)
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