L’échantillon étudié est issu des exploitations caprines suivies dans les anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. La diversité des productions est importante sur ce vaste territoire, avec des fromagers AOP Pélardon, Rocamadour, des livreurs, en bio ou en conventionnel. L’utilisation des surfaces fourragères est également très contrastée. Certains éleveurs utilisent des surfaces pastorales tandis que d’autres n’ont pas recours au pâturage. L’élevage caprin peut également être associé à l’élevage d’autres espèces (bovins et ovins) ainsi qu’à des cultures de vente.

 

La conjoncture caprine 2018 est marquée par une progression marginale du prix du lait payé (+ 0,4 %), et un IPAMPA lait de Chèvre qui poursuit son augmentation (+ 2,8 % entre 2017 et 2018).

 

En Occitanie, pour l'année 2018, le revenu moyen des éleveurs caprins fromagers est de 24 068 € par UMO exploitant, produisant 77 813 L de lait avec 113 chèvres, sur 41 ha et, pour ceux qui en disposent, 59 ha de parcours. Dans cette étude, ils sont répartis selon la production de lait, plus ou moins de 55 000 L.

 

 

Les livreurs dégagent un revenu moyen de 26 531 € par UMO exploitant, avec 256 chèvres en moyenne, produisant 213 770 L de lait sur 51ha et, pour ceux qui en utilisent, 64ha de parcours. Ils sont répartis selon qu'ils produisent plus ou moins de 250 000 L de lait.

 

 

 

 

 

Laura Etienne (Institut de l'Elevage), Jean-Claude Baup (C.A. Gers (32)), Aurélie Blachon (C.A. Garonne -Haute- (31)), Françoise Bouillon (C.A. Lozère (48)), Jean-Bernard Mis (C.A. Tarn (81)), Claudine Murat (C.A. Aveyron (12)), Christine Robert (C.A. Aveyron (12)), Aurore Genieys (C.A. Aveyron (12), SCP Gard-Hérault), Benoît Delmas (C.A. Aveyron (12)), Jean-Claude Schoeffel (C.A. Lot (46))