[Covid-19] Evolution des marchés Lait et viande de chèvre en France et en Europe |
[Covid-19] Evolution des marchés du lait en France et en Europe |
[Covid-19] Evolution des marchés de la viande bovine en France et en Europe |

Nos analystes de marchés suivent au plus près l'évolution de la situation des filières viande et lait dans ce contexte épidémique. Retrouvez chaque semaine dans des numéros hors-séries spéciaux, créés tout spécialement, leurs analyses actualisées sur les marchés français et européens.
Retrouvez ci-dessous le webinaire du 23 avril, animé par Philippe Chotteau et Lina-May Ramony, respectivement responsable du département Economie de l’Institut de l’Elevage et chef de projet conjoncture viande bovine
La présentation de ce séminaire est téléchargeable ci-dessus.
Le confinement généralisé en Europe pour lutter contre la pandémie de Covid-19 bouleverse le marché de la viande bovine. RHD à l’arrêt, achats des ménages par à-coups, les opérateurs naviguent à vue. Les prix des vaches ont stoppé leur baisse en semaine 16, mais ceux des JB perdent encore du terrain. Le ralentissement des sorties de veau fait craindre un alourdissement des animaux, au-delà des standards actuels du marché. La demande italienne en broutards se maintient, mais la demande espagnole patine.
En France comme dans la plupart des pays confinés, les filières laitières affrontent d’importants bouleversements de leurs débouchés, report de consommation de la RHD vers la grande distribution ; ralentissement des exportations, qui provoquent en somme un ralentissement de la demande. En France comme en Allemagne les transformateurs laitiers incitent les producteurs laitiers à la modération.
La dégradation de la conjoncture est encore plus violente aux États-Unis et au Royaume-Uni, où un nombre croissant d’éleveurs laitiers doivent jeter du lait faute de débouchés.
Face à l’excès de ressource laitière, les fabrications de produits de report (poudre maigre et beurre) sont relancées, les stocks grossissent de nouveau et les cours s’effondrent.
Concernant les producteurs européens, la cotation a chuté quelques semaines avant Pâques, puis s’est redressée via une relance ponctuelle de la consommation qui a permis d’alléger les marchés. En Océanie, le confinement semble poser d’autres soucis : ralentissement de la productivité des abattoirs en Nouvelle-Zélande ou encore nécessité d’une aide de l’état, en Australie, pour continuer d’exporter de la viande ovine par voie aérienne.
Les mesures de confinement, généralisées en France mais aussi au Portugal et en Italie quelques semaines avant les fêtes pascales, ont provoqué un effondrement des commandes de viande chevreau par les distributeurs. Ceux-ci tablaient sur une réduction des achats par les ménages qui ne pouvaient pas fêter normalement en famille cette fête religieuse. Or cette période concentre en temps normal la moitié des ventes annuelles de chevreaux.
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Groupe Economie du Bétail GEB (Institut de l'Elevage)
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