Bilan de variabilité génétique pour les filières caprines, ovines et bovines |
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Bilan de variabilité génétique pour les filières caprines, ovines et bovines |
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La grande information de ces bilans annuels est surtout démographique: la plupart des races voient le nombre de naissance chuter pour l'année 2017.
Hors races à petits effectifs, le total des naissances analysé a diminué de 6% entre 2016 et 2017. Les races les plus impactées sont la Blonde d'Aquitaine (-7%), la Charolaise (-8%), la Montbéliarde (-7%), la Rouge des Près (-9%) et la Tarentaise (-6%). Seulement 3 races voient leurs effectifs rester stables (Aubrac, Gasconne) ou augmenter (Jersiaise, + 18% !).
Ces tendances peuvent avoir un impact sur la variabilité génétique, la consanguinité étant corrélée à la taille des populations. Il est plus difficile pour les races à petits effectifs de trouver des géniteurs non apparentés que dans une race de grande taille. Heureusement, hors Tarentaise, la chute la plus forte des effectifs affecte surtout des races avec des effectifs importants (Blonde d'Aquitaine, Charolaise) à très important (Montbéliarde) et qui avait plutôt le vent en poupe dans la dernière décennie. Par ailleurs si cette chute est limitée à une seule année, elle aura un impact limité sur les indicateurs de variabilité génétique.
Pour les races laitières, en particulier les 3 races nationales, une analyse des généalogies jusqu'à la quatrième génération montre des montages génétiques problématiques. Une étude sur la concentration ou la dispersion des origines génétiques au travers de la diffusion par insémination en races laitières montre en effet que la nouvelle organisation de l'ère génomique : plus de taureaux utilisés en IA, moins longtemps, et en quantité "limitée", ne se traduit pas par une meilleure diversité généalogique des taureaux utilisés. On peut donc s'attendre à ce que la pente consanguinité continue à s'accentuer dans les années à venir.
L'ensemble des indicateurs de variabilité génétique par race sont disponibles dans les documents à télécharger :
Pour aller plus loin :
Davantage de diversité avec la génomique ? plutôt non...
Coralie Danchin-Burge (Institut de l'Elevage)