
Projet STECAMONT Maîtrise des STEC dans les élevages bovins : où en est-on ? Acquisition de connaissances et test de l’efficacité de mesures de maîtrise dans les élevages où le lait est contaminé
Depuis la fin des années 1990, les entreprises laitières sont confrontées à des pathogènes encore difficiles à maîtriser, en particulier les Escherichia coli productrices de shigatoxines ou STEC. D’origine fécale, excrétées dans les déjections des animaux porteurs sains, elles peuvent se trouver accidentellement dans le lait et donc potentiellement dans les produits laitiers non pasteurisés. Certains STEC sont hautement pathogènes (dit STECHP) et peuvent causer des infections qui constituent un problème majeur en santé publique. Les STECHP peuvent être à l’origine de problèmes rénaux, notamment des Syndromes Hémolytiques et Urémiques (SHU) qui sous certaines conditions, entraînent des complications à vie voire la mort chez les personnes fragilisées (en particulier les jeunes enfants). Aujourd’hui, la maîtrise des STEC à la ferme se heurte au manque de connaissances concernant leur écologie au sein des élevages laitiers. Le projet STECAMONT, cofinancé par le CNIEL, FranceAgriMer, l’ANICAP et la Confédération de Roquefort, avait pour objectif de combler ces lacunes et aussi de tester et d’évaluer l’efficacité de mesures de maîtrise à la ferme pour stopper la contamination du lait.
Ce document recense les avancées sur les connaissances sur les STEC que le projet Stecamont aura permis. Ainsi, pour les bovins, voici ce qu'l faut retenir du projet :
En termes de prélèvements et d’analyses :
En termes de méthodes d’intervention :
Sabrina Raynaud (Institut de l'Elevage), Bruno Denis ), Cécile Laithier (Institut de l'Elevage), Philippe Roussel (Institut de l'Elevage), Valérie Michel (ACTALIA), Delphine Sergentet (Vetagro sup Lyon), Sarah Ganet (Vetagro sup Lyon), Frédéric AUVRAY (Envt and INRAE UR1303, IRSD), Estelle Boullu (FNEC), Karine Le Barillec (CNIEL)