En 2030, les circuits courts pourraient représenter 10 % du marché alimentaire et concerner 1 agriculteur sur 5. Ils sont plébiscités par les citoyens/consommateurs qui attendent de la proximité mais aussi de la réassurance vis-à-vis des pratiques agricoles et de la qualité des produits. Ils sont soutenus par les pouvoirs publics et collectivités qui se mobilisent pour développer des activités et des emplois sur leurs territoires.
Les exploitations commercialisant tout ou partie de leur production en circuits courts et contribuent à l’attractivité du métier d’agriculteur et à à l’augmentation de la valeur ajoutée vers les producteurs.
Cependant, le développement de cette activité et génère une forte hausse du besoin en travail, fréquemment sous-estimée, ce qui impacte la pérennité des exploitations avec parfois des arrêts précoces dus à l’usure des exploitants. Ceci nécessite de s’interroger sur l’organisation du travail sur la ferme pour la faire évoluer selon ses aspirations, à l’entrée dans ce type de commercialisation et à d’autres moments de la vie du métier.
Par la connaissance des formes d’organisation du travail en place dans ces exploitations et de son sens, au niveau de la production, de la transformation et de la commercialisation,
• Par l’analyse des trajectoires d’exploitations pour cinq filières végétales et animales, sur quatre territoires contrastés en termes de densité de producteurs et de proximité aux consommateurs,
• Par le repérage des questions stratégiques des producteurs et des leviers mobilisés pour y répondre,
• Par la co-construction d’une méthode intégrant les différentes dimensions du travail dans l’accompagnement des projets des producteurs.
Lancement d'une enquête du CASDAR TRAC (Trajectoire d’évolution de l’organisation du travail pour les exploitations en circuits courts) auprès des accompagnant.e.s des producteur.t.rices
A télécharger pour tout savoir sur le projet TRAC, objectifs, actions, calendriers et partenaires du projets.