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Le gaspillage alimentaire a un coût économique, environnemental et social. Chaque année, d’après la Commission Européenne, 140 kg d’aliments par habitant sont perdus par cette voie. Afin de remédier à ce phénomène néfaste, un rapport ministériel affichant un certain nombre de recommandations a été publié sous le titre « Lutte contre le gaspillage alimentaire : proposition pour un politique publique » (Garot, 2015).
Le rapport complet est disponible sur ce lien : rapport Garot.
Les principes retenus pour limiter le gaspillage alimentaire sont, par ordre d’intérêt, les suivants :
Dans la hiérarchie des principes de lutte contre le gaspillage alimentaire, la valorisation des coproduits en alimentation animale arrive en deuxième position. Cette stratégie est clairement estampillée comme d’intérêt, avec un besoin de mieux positionner les coproduits par rapport aux déchets.
Le Comité National des Coproduits poursuivra donc ses travaux avec toujours pour seul objectif de veiller à une meilleure utilisation des coproduits par les animaux d’élevage, limitant ainsi l’impact du gaspillage alimentaire.
Benoit Rouillé (Institut de l'Elevage)
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