
Maximiser la part d’herbe dans la ration, sans trop diminuer l’ingestion totale des chèvres par rapport à des régimes riches en concentrés, devient un point central de l’alimentation du troupeau caprin. Par ce moyen, il s’agit de maintenir voire d’améliorer les performances individuelles tout en maintenant une bonne santé métabolique des chèvres et une bonne valorisation nutritionnelle des fourrages.
L'acquisition en routine d'informations sur le comportement alimentaire des chèvres est nécessaire pour mieux comprendre et mesurer les capacités d'adaptation comportementale des chèvres, et comprendre ainsi les variations d'ingestion et de production laitière observées.
Pour cela, des études préalables de faisabilité sur l'utilisation de capteurs commercialisés en vaches laitières (" lifecorder ") sont nécessaires.
Ce travail s'appuiera sur des expérimentations analytiques en stations. Les essais se focaliseront sur les principaux facteurs de variation de l'ingestion qui questionnent les éleveurs et leurs conseillers, en lien avec la stratégie de complémentation en foin : 1) la gestion du temps d'accès (durée et moments d'accès au pâturage, quantité et heure de distribution des compléments), 2) les contraintes liées au pâturage d'automne et 3) la nature de la prairie.
Les éleveurs sont confrontés à l'utilisation de foins de nature et de qualité diverses. Néanmoins, il n'existe pas de repères sur l'ordre et les combinaisons de distribution des fourrages. Des essais seront menés sur la ferme expérimentale du Pradel pour établir des références en la matière.
Jérémie Jost (Institut de l'Elevage), Rémy Delagarde (INRAE UMR PL), Yves Lefrileux ), Barbara Fanca (Institut de l'Elevage)
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