La génomique des races bovines à viande |
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La génomique des races bovines à viande |
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Depuis ses premières valorisations en 1993, l’évaluation génétique en ferme dite « IBOVAL » n’a eu de cesse d’évoluer pour valoriser sous forme d’index le plus grand nombre de phénotypes observés chez les bovins allaitants. La sélection des mâles les plus prometteurs dans les outils (stations, testage) est permise par la fourniture d’index fiables. Depuis 2015, l’outil génomique est déployé en races Charolaise, Limousine et Blonde d’Aquitaine.
Hérité de la loi sur l'Élevage de 1966, le dispositif génétique français a permis la mise en place d'un vaste recueil de phénotypes en ferme et en station. Toutes ces collectes ont pu être valorisées collectivement au travers de nombreuses évaluations génétiques, et notamment les évaluations nationales sur les données recueillies en ferme appelées " IBOVAL ". Ces évaluations ont évolué tant d'un point de vue méthodologique (évaluations polygéniques et maintenant génomiques) que sur l'éventail des caractères valorisés.
La filière de production de viande bovine dispose aujourd'hui d'outils génétiques performants permettant d'évaluer les reproducteurs bovins allaitants, de les sélectionner sur leurs aptitudes bouchères et leur qualités maternelles en ferme et en station (contrôle individuel ou sur descendance). Le panel de caractères traités (naissance, sevrage, post-sevrage, reproduction, aptitudes bouchères) permet d'élaborer des objectifs de sélection adaptés aux orientations raciales, aux contraintes de la filière et de l'élevage. Les programmes de sélection utilisant ces outils génèrent un progrès génétique. Celui-ci est diffusé efficacement, même si la faible pénétration de l'insémination animale reste un facteur limitant.
Enfin, l'arrivée de la génomique, les changements organisationnels induits par le nouveau règlement zootechnique européen et le contexte difficile de l'élevage vont entraîner des évolutions au niveau des outils et des objectifs de sélection.
Cet article a été publié dans la revue INRA production Animale (2017-volume 30).
L'article complet est disponible à cette adresse : PDF de l'article
Laurent Griffon (Institut de l'Elevage), Philippe Boulesteix (Institut de l'Elevage), Arnaud Delpeuch (Institut de l'Elevage), Armelle Govignon-Gion (Institut de l'Elevage), Jean Guerrier ), Olivier Leudet (Institut de l'Elevage), Serge Miller (Institut de l'Elevage), Romain Saintilan (ALLICE), Eric Venot (INRAE GABI), Thierry Tribout (INRAE)
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