
Cette synthèse présente les résultats techniques et économiques des élevages localisés dans le bassin de Roquefort. En 2016, 36 exploitations ont été suivies par les organismes techniques et les Chambres d’Agriculture au titre du Socle national Inosys - Réseaux d’élevage ou de suivis thématiques "Autonomie alimentaire et protéique" (projets AUTOSYSEL financés par la CNE et le CasDar AUTELO).
Le printemps 2015, favorable aux premières coupes, a été suivi d’un été sec qui a limité la quantité de fourrages récoltés en 2ème ou 3ème coupe. Et malgré un automne doux, qui a permis de retarder l’entrée des troupeaux en bergerie, les éleveurs ont dû accroître leurs achats de fourrages.
Dans un contexte d’évolution des règles de fonctionnement de la filière Roquefort et de suppression des Volumes Individuels de Référence, on enregistre un accroissement des volumes de lait livré : +8 % en moyenne pour les éleveurs suivis. Est venue s’ajouter une légère augmentation du prix du lait (+2 % en moyenne), qui a compensé la baisse du prix des agneaux. Au final, malgré l’augmentation des charges opérationnelles, la marge brute atelier progresse de 4 % pour se situer autour de 265 € par brebis présente.
Par ailleurs, la poursuite de la convergence des aides découplées, la mise en place progressive des aides aux légumineuses et l’évolution de l’ICHN entraînent une progression des aides PAC. Au final, malgré une hausse des charges opérationnelles (+8 %) et des charges de structure (hors amortissements et frais financiers, +9 %), le résultat disponible reste stable, autour de 37 000 € par unité de main-d’œuvre exploitant.
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Emmanuel Morin (Institut de l'Elevage), Catherine de Boissieu (Institut de l'Elevage), Claudine Murat (C.A. Aveyron (12)), Nathalie Rivemale (C.A. Lozère (48)), Bruno Liquière (Confédération Roquefort), Gilles Noubel (Unotec), Jean-Claude Mathieu (EDE Tarn (81))