En 2015, les résultats de 200 exploitations caprines laitières et fromagères ont été recueillis, par les techniciens des Chambres d’Agriculture, des Contrôles Laitiers et des Syndicats caprins : 130 exploitations sont suivies au titre du Socle National Inosys Réseaux d’élevage, les autres grâces à des financements régionaux. A noter également, 15 fermes suivies dans le cadre du programme Autosysel sur l’autonomie alimentaire.
La conjoncture caprine 2015 est marquée par une poursuite de la hausse du prix du lait (+2.1%), et de la baisse de l’IPAMPA lait de Chèvre (-3.6% entre 2014 et 2015). Grâce à une augmentation des volumes de production (de + 3 à +7% suivant les systèmes), un prix du lait en hausse (surtout dans le Sud Est) et un cout alimentaire en baisse, le revenu des livreurs continue à progresser.
Le revenu disponible des livreurs spécialisés de l’Ouest et du Sud-Ouest (415 chèvres sur 70 hectares) s’élève à 35 300 € par UMO.Les systèmes « livreurs et cultures de vente » (309 chèvres sur 122 hectares) et « livreurs et bovins viande » (148 UGB totaux dont 279 chèvres sur 97 hectares) bénéficient aussi de l’embellie sur leur atelier caprin. Mais l’amélioration de leur revenu est limitée par une conjoncture céréalière toujours morose et un prix de la viande à la baisse. Au final leurs revenus respectifs s’établissent à 26 000 et 28 700 € par UMO.
En 2015, les fromagers ont augmenté le prix de leurs fromages (+ 2 à +3%) et ont également bénéficié de la baisse du prix des aliments.
Le revenu disponible moyen par UMO des fromagers des régions Centre, Rhône-Alpes et Sud-Ouest (100 chèvres et 72 000 litres transformés) s’établit à 22 300 €, en progression de 10% par rapport à 2014.
Malgré des dimensions plus modestes, les fromagers méditerranéens (66 chèvres et 30 000 litres transformés) dégagent un revenu un peu plus élevé (23 900 €/UMO) grâce à un niveau d’annuités moins important que les fromagers des autres régions et à une très bonne valorisation du litre de lait.
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Nicole Bossis (Institut de l'Elevage)
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