
Derrière les anomalies génétiques, ce sont de possibles réformes anticipées. Le projet CASDAR PRESAGE vise à préparer un observatoire de ces anomalies chez les petits ruminants
L’émergence d’anomalies génétiques s’accompagne malheureusement de la mort précoce de l’animal touché, soit parce que l’anomalie est elle-même létale, soit parce qu’elle conduit à une réforme anticipée. Ces anomalies génétiques résultent de mutations aléatoires de l’ADN, qui sont inéluctables et présentes dans toutes les populations. Elles sont rares et héréditaires, le plus souvent délétères. En plus de l’impact psychologique pour les éleveurs et les consommateurs, et des notions de bien-être et santé des animaux, les pertes économiques sont importantes à l’échelle des filières.
En petits ruminants, des anomalies génétiques ont émergé depuis quelques années, ce qui a conduit l’INRAE et idele à mettre en oeuvre des premiers travaux de détection et d’éradication. Un observatoire national, tout comme il existe en bovins (ONAB) ou en équins (OAE), permettrait d’être plus efficace.
Les trois filières de petits ruminants (ovins lait, ovins viande, caprins lait), l’INRAE et idele ont affirmé leur volonté de développer un observatoire d’anomalies génétiques.
C’est dans le cadre du projet CASDAR « PRESAGE » (2021-2024) que l’ensemble des partenaires vont tenter de répondre à la demande, en :
Ainsi, à l’issue du projet, toutes les conditions de création d’un observatoire des anomalies génétiques seront décrites (techniques, scientifiques, organisationnelles, financières). Les filières ovines et caprine disposeront donc d’un outil puissant de remontée et d’éradication des anomalies génétiques.
Trayons surnuméraires, une tare génétique à mieux prendre en compte dans la sélection
Isabelle Palhière (INRAE GenPhySE), Virginie Clément (Institut de l'Elevage), Diane Buisson (Institut de l'Elevage)
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